[wpms_breadcrumb reverse="0"]

Le CSE, un nouvel acteur de la formation continue au sein des entreprises

 Le CSE, un nouvel acteur de la formation continue au sein des entreprises

Officialisé au 1er janvier 2020, le CSE, un nouvel acronyme pour Conseil social et économique, se voit doter de compétences en matière de formations professionnelles au sein des entreprises. Un nouvel acteur, qui pourrait permettre de voir les attentes des salariés mieux prises en compte.

 

La formation professionnelle, une compétence des entreprises et un droit pour les salariés

La récente réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage a renforcé l’importance de la formation professionnelle dans le parcours de chaque salarié. Désormais, chaque actif peut mobiliser son Compte Personnel de Formation (CPF) pour s’engager dans une formation continue pour sécuriser son parcours professionnel et/ou pour envisager une reconversion professionnelle. En monétarisant le CPF et en créant une super Application liée à cette formation continue, les autorités publiques ont souhaité faciliter ce droit offert à tout salarié.

Mais la formation résulte aussi de la responsabilité des entreprises, qui sont dans l’obligation de maintenir l’employabilité de leurs collaborateurs. Plusieurs entreprises ont déjà été condamnées pour avoir manqué à cette obligation de formation, et en la matière, les formations professionnelles dans le numérique s’imposent parmi celles les plus plébiscitées tant de la part des entreprises qu’en ce qui concerne les salariés. Depuis le 1er janvier 2019, le plan de développement des compétences doit regrouper l’ensemble des formations continues, proposées aux collaborateurs d’une entreprise. Mais si les deux parties prenantes, que sont les entreprises et les salariés, sont les acteurs de cette formation continue, d’autres acteurs ont aussi leur mot à dire, à commencer bien évidemment par les Instituts assurant ces enseignements et ces apprentissages comme  F2I Formation, le centre de formation numérique.

 

Le CSE, un nouvel acteur au cœur de la formation continue pour les entreprises 

Depuis le 1er janvier 2020, le Comité Social et Economique (CSE) remplace toutes les instances de représentation du personnel, à savoir le comité d’entreprise (CE), le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et les délégués du personnel. Et le CSE est doté de compétences en matière de formations professionnelles.

Il participe ainsi, dans les entreprises de plus de 300 salariés, à la négociation sur la gestion des emplois et des parcours professionnels. Cette négociation doit avoir lieu tous les 3 ans et doit servir à identifier les grandes orientations en matière de formation continue des collaborateurs. Le CSE est également en charge de faire respecter la loi en ce qui concerne l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.

Enfin, le CSE devra être consulté chaque année dans le cadre de la mise à jour de ces orientations stratégiques mais aussi en matière de politique sociale de l’entreprise. Et la formation continue, en tant que source de développement et de renforcement des compétences, fait partie intégrante de cette stratégie sociale de la société.

Si l’officialisation du CSE au sein de toutes les entreprises françaises ne devrait pas révolutionner le marché de la formation continue, elle devrait néanmoins voir les revendications des salariés se renforcer et influencer plus fortement les décisions des directeurs de ressources humaines. Une évolution profitable à chacune des parties donc, même s’il faudra attendre 2021 pour pouvoir confirmer cette tendance qui se dessine.

Et vous, comment estimez-vous que le CSE va influer sur la stratégie des formations professionnelles au sein des entreprises ? Estimez-vous que le CSE sera en mesure de satisfaire aux attentes de plus en plus nombreuses des salariés ?