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Le bien-être au travail, aussi important qu’un diplôme ou qu’une formation ?

 Le bien-être au travail, aussi important qu’un diplôme ou qu’une formation ?

On en parle souvent, et pourtant il est difficile d’aborder la problématique en considérant tous les aspects, qu’elle soulève. Le bien-être au travail est-il bénéfique à la productivité des collaborateurs, et s’impose-t-il comme une voie à suivre pour les entreprises pour gagner en efficience ?

 

Le bien-être, une voie à suivre pour booster son efficacité professionnelle

Lorsqu’elles recrutent les profils, dont elles ont besoin, les entreprises cherchent avant tout des compétences et des savoir-faire, qui doivent leur permettre de concrétiser leurs projets de développement. Les études pour les jeunes candidats et la formation continue pour les salariés plus expérimentés sont alors scrutées à la loupe. Mais cette quête passe aussi par la recherche d’un certain savoir-être, afin que les nouveaux collaborateurs puissent s’intégrer le plus rapidement et le plus efficacement possible à cette nouvelle organisation.

Ces mêmes critères, qui servent à embaucher les candidats les plus prometteurs, sont régulièrement suivis et analysés par les entreprises, qui doit rester à l’affut des innovations et pourvoir à ces besoins en nouvelles compétences. Cela passe nécessairement par des efforts considérables pour fidéliser les collaborateurs déjà présents dans l’entreprise. On pense immédiatement aux conditions de travail et à la rémunération de chacun de ces profils. Mais il serait erroné de croire, que les salariés ne se décident qu’en fonction de ces deux seuls critères uniques. Désormais, le bonheur et le bien-être au travail sont deux notions très tendances sur le marché de l’emploi.  Loin d’être entièrement subjectives, ces notions ont, en outre, des conséquences positives sur l’efficacité et la productivité de chacun et donc des équipes de l’entreprise.

 

Pourquoi le bien-être représente bien plus qu’une simple voie d’accès au bonheur ?

Se sentir bien et renforcer la confiance en soi mais aussi l’estime de soi, voilà comment pourrait être défini le bien-être. Si cela a des effets bénéfiques sur le développement personnel, cela se traduit aussi par des atouts non négligeables sur l’efficacité professionnelle. C’est également une des solutions privilégiées par les services de Ressources Humaines pour réduire le taux d’absentéisme en entreprise. Et en la matière, les entreprises sont pleinement concernées puisque selon une étude réalisée par l’Institut Sapiens, l’absentéisme leur aurait coûté, en 2018, 108 milliards d’euros.

Mais, si on ne peut pas se concentrer sur l’absentéisme pour évaluer l’impact du bien-être sur la productivité des collaborateurs, on peut, en étudiant en détail cette étude, s’étonner que 2/3 de ces arrêts de travail sont dits de « convenance », le collaborateur préférant répondre à une obligation personnelle ou à un rendez-vous plutôt que de satisfaire à ses obligations professionnelles. En renforçant l’estime de soi, l’entreprise incite ses collaborateurs à prendre conscience du rôle et de l’importance, qu’ils jouent au sein de la société. Un changement de mentalité, qui se traduit inéluctablement par une baisse de ces arrêts dits de convenance, et donc au final, par une baisse du coût du travail pour l’entreprise. Les données chiffrées attestant de cette réalité sont inexistantes en France, même si on peut souligner que la prise en compte de cette notion de bien-être a eu des incidences réelles sur le taux d’absentéisme dans certains pays nordiques.

La question principale, pour les entreprises, consisterait alors à savoir comment s’engager dans cette quête du bien-être et cette course au bonheur. Est-ce en proposant des formations numériques, des formations métiers ou d’autres offres de formation continue ? Faut-il plutôt privilégier d’autres formes de management plus participatives pour les salariés ? Ou doit-on revoir les méthodes et l’organisation même du travail, en permettant à chacun d’aménager ces conditions ? Certainement un peu des 3, bien qu’il n’existe aucune règle uniforme à appliquer dans toutes les structures. Dans tous les cas, la question est posée et devient même un sujet de négociation entre candidats et recruteurs.

 

Et vous, cette notion de bien-être vous semble-t-elle en lien direct avec la productivité et le cout du travail en entreprise ? Quelles sont, selon vous, les voies à suivre pour mieux prendre en compte ces différents aspects ?