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Doit-on se former pour se lancer dans la création d’entreprise ?

 Doit-on se former pour se lancer dans la création d’entreprise ?

La création d’entreprise séduit de plus en plus de créateurs ou de repreneurs depuis des années. Si des formations dédiées à la création ou reprise d’entreprise existent, les porteurs de projet doivent aussi prendre en compte la nécessité d’intégrer, dès le départ, un véritable plan de formation continue tant pour eux que pour leurs futurs collaborateurs. Il en va de la réussite de ce projet de création et le centre F2I Formation vous explique pourquoi.

 

Devenir chef d’entreprise, se former à l’entrepreneuriat pour créer une entreprise

Le projet entrepreneurial attire aujourd’hui de plus en plus d’étudiantes et étudiants mais aussi de salariés en quête d’une reconversion professionnelle. Qu’il s’agisse des créations d’entreprises pures ou d’une reprise d’entreprise, les futurs chefs d’entreprise sont incités à se lancer dans l’entreprenariat pour de multiples raisons. Chaque chambre de métiers, chaque CCI tient une comptabilité précise de ces créateurs d’entreprise, et en 2020, avec plus de 850.000 créations d’entreprise, la France a enregistré une hausse de 4 %.

Les parcours des créateurs d’entreprise (ou repreneurs d’entreprise) sont aussi multiples que variés, et les porteurs de projets se doivent de satisfaire à des exigences différentes. L’artisanat n’implique pas les mêmes obligations que les étudiants souhaitant devenir travailleurs indépendants, free-lance ou auto-entrepreneur. En revanche, tous ont besoin d’un accompagnement dans la création, que ce soit pour choisir le statut juridique de la jeune entreprise (EIRL, EURL, Start-up, SA, …), pour bénéficier des aides éventuelles pour boucler le financement de la création (Acre pour les demandeurs d’emploi, prêts d’honneur, prêt bancaire, …) ou pour aider à la création de manière plus pratique encore.

 

Création ou reprise d’entreprise, faut-il suivre une formation pour réussir votre projet ?

Chaque secteur d’activité connait des spécificités, et certains impliquent l’obtention de diplômes et/ou de certifications professionnelles obligatoires. En revanche, l’accompagnement des créateurs peut aussi passer par des formations, qui, sans être légalement imposées, peuvent s’avérer indispensables pour les premières années des jeunes entreprises. Mener à bien un tel projet ne s’improvise pas, et la formation aux outils numériques, par exemple, pourra être reporté de quelques mois. Le créateur d’entreprise pourra ainsi mobiliser son compte personnel de formation (CPF) pour se former à Excel notamment.

En revanche, le porteur de projet doit, dès le début du processus de création d’entreprise, être en mesure de répondre aux prérequis, et ils sont nombreux :

  • Elaborer le business-model et le prévisionnel pour assurer le développement de l’entreprise,
  • Le créateur ou repreneur d’entreprise doit être capable d’assurer la gestion d’entreprise
  • La nécessité de connaitre les formalités pour créer ou reprendre une entreprise
  • Optimiser le choix du statut juridique notamment à travers les différents types d’exonération possible
  • Connaitre les règles du recrutement et de la gestion des ressources humaines (cotisations sociales, la formation professionnelle, ….)

Certains organismes, comme la région Ile de France, Pôle Emploi (pour chaque demandeur d’emploi, la chambre de commerce, certains services de l’URSSAF, …, proposent une formation création d’entreprise. Ce type de formation répond aux questions générales mais ne peut pas couvrir tous les sujets. On comprend que les entreprises innovantes ne nécessitent pas les mêmes compétences que les professions libérales. Dans certains cas, un accompagnement personnalisé pourra être proposé.

 

La formation professionnelle comme support au projet de création

En revanche, tous les porteurs de projets doivent pouvoir s’appuyer sur des compétences spécifiques et bénéfiques à cette création d’activité. La formation professionnelle, que ce soit concernant le numérique ou la bureautique par exemple, doit permettre de gagner en compétences. Les créateurs et repreneurs peuvent, s’ils étaient salariés, faire valoir leur droit à la formation professionnelle, et le CPF de transition pourra être une occasion d’envisager plus sereinement la concrétisation de ces projets de création. Les porteurs de projet pourront même procéder à la validation des acquis de l’expérience (VAE) afin de progresser dans leur plan de formation, élaboré pour la réussite de leur projet.

Se former et continuer à se former représente une nécessité impérieuse pour permettre à la jeune entreprise de se développer dans les meilleures conditions. Aussi est-il indispensable avant même de lancer son activité, de bien penser à cet aspect de la réussite : se former pour se développer.